Diana Sanchez, Océans contenus
Comme autant de métaphores, les vasques mi argile, mi cristaux de DS, nous parlent de nous-mêmes. Entre corps et âme, ces entités sont des mondes à part entière où se meut en chacune la même essence, telle une petite voix commune, qui les rapprochent. A cette ode à l’universalité, l’artiste ajoute l’inévitable fragilité ; celle du contenant, comme celle du contenu et ses innombrables brisures.
Océan : déchaîné et calme, bruyant et silencieux, limpide et opaque, mais toujours immense, toujours profond et imprévisible.
Bien qu’immobile, l’œuvre de DS s’emballe et s’agite au rythme de nos rencontres, de nos doutes et de nos choix. Hors du temps et de l’espace, ces simples petites vasques, multiples reflets de nos vies s’imposent comme des témoins, d’une communication empathique, presque télépathique et osent, à l’instar de Pascal, nous murmurer qui nous sommes : « Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout ».