Ian Wright, the paper master

14 Novembre 2011, 01:46am

Publié par Julie Sem

A partir de photos qu’il pixélise, IW transforme les pixels pour réaliser des images avec une multitude de supports : badges, perles Hama et papiers …

Fortement influencé par le monde la musique, il soutient un large éventail de courants musicaux, de la pop à l’acid house en passant par le punk rock, dont il ne cesse de représenter les icônes, tel que Hendrix.

La mode est une autre source d’inspiration pour l’artiste, à la manière des couvertures tissées de Navajo, il tisse ses bandes de papier, en déclinant une esthétique visuelle similaire.

Ses portraits (John Lennon, Ian Brown...) sont les fruits de nombreuses commandes pour des magazines de musique (NME, The Face) ou pour des clients issus du monde de la mode, comme Nike, Issey Miyake ou Givenchy. Ses créations sont rapidement mises sur le devant de la scène culturelle et témoignent d'une époque, qu'il célèbre et critque à la fois.

A l’occasion de la FIAC 2011, l’artiste a présenté sa collaboration avec les papiers Keaykolour, de la marque Arjowiggins Creative Papers. L’on assiste à un savant travail de mesure et de coupe à la fois fascinant et hypnotisant. En considérant le papier comme un « matériau » de haute qualité, IW se profile comme l’un des avant-gardiste de la photocopie artistique .

« Je laisse les matériaux que j’utilise influencer le résultat ». IW

L’esthétique visuelle de IW illustre brillamment la polysémie plurielle du spectacle de la société.